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Unmarried, what else ?
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26 août 2013

Etat des lieux. Acte un, Moi.

J'ai bientôt 26 ans, je suis passionnée par un tas de choses que j'entreprend mais ne termine pas toujours. Grande reveuse (surtout depuis que je suis seule et que j'en ai marre de l'être), j'ai également dû écumer tous les sites de rencontres possibles sur internet (d'ailleurs cela fera l'objet d'un article !). Je crois être assez intelligente, parfois trop, ce qui me donne ce petit côté "sans surprise", cynique, et trop prévoyante. Voir trop observatrice. Je crois qu'en fait je laisse très peu de place au hasard, bien que je l'adore, ce con de Hasard, mais malgré toutes mes rencontres, si je ne veux pas aller plus loin, c'est que je vois d'emblée trop de choses qui clochent, des détails, de langage, de tenue vestimentaire, de port de la tête, jusqu'à dans la façon de tourner les yeux, de parler, d'ouvrir la bouche. Tout. Absolument tout me dit tout sur tout. Je m'explique : Un détail va en quelque sorte être décrypté puissance 3 et me donner le résultat, qui va en découler, le comment du pourquoi et bref, tout de suite là comme ça : Cet homme si charmant assis devant moi entrain de parler, est comment dire.. devenu complètement inintéressant. (Quand je vous dit que je le célibat est une névrose).

Bref coninuons l'état des lieux :

Cela fera 3 ans que je suis célibataire le 23 décembre 2013. (J'aime aussi faire dans l'original, le tragique, marquer à vie, m'voyez...). Bien sûr, j'ai eu des tas d'autres relations depuis, une de 6 mois, une de 1 mois, une de 2 mois, des tonnes d'un soir. Rien de serieux en sommes.

Mon métier ne m'a jusqu'à présent pas aidé à rencontrer beaucoup d'hommes : j'ai été aide médico psychologique durant deux ans, en Ehpad (maison de retraite). Entourée de mes petits vieux, j'avais l'impression que j'allais terminer comme eux, vieille, crade, seule et sénile. C'est pourtant aussi la période où j'ai eu le plus de plans culs d'un soir, pulsion morbide certainement. (Nous revoilà à la nevrose, encore elle...).
Si c'est sur le lieu de travail que l'on peu rencontrer l'âme soeur, croyez moi, c'est pas mes résidents qui m'en donnaient l'envie. Ni mes collègues d'ailleurs. Que des femmes, certains hommes, tous en couples ou coureur de jupons mais surtout très moche et très jeune. Ce qui accentuait ma timidité, car étant toujours la seule parmi mes collègues à être célibataire, et bizare (disons le, car je ne me mêle que très peu aux conversations de machine à café) je rougissais pour un rien, croyant que l'autre pouvait croire que j'avais des vues sur lui. Pathétique. Bref ensuite, les seuls hommes qui potentiellement auraient pu m'interesser, étaient les ambulanciers qui allaient et venaient. Ainsi que quelques jeunes medecin et kinésithérapeutes. De là est né mon fantasme sur les médecins et les kinés (celà fera aussi l'objet d'un article plus tard). 

J'ai donc arrêté de travailler il y a bientôt trois mois, pour prendre du temps pour moi. Après tout c'est l'été, il faut prendre du bon temps, s'amuser. Sauf qu'il s'agit de l'été le plus merdique que je n'ai jamais passé. Et aussi mes dernières "vacances", puisque j'entame dès septembre une formation pour devenir éducateur spécialisé.

Mon été :

Pas de vacances, soucis financiers, puis seule : Comment voulez vous partir seule et partager les frais avec... vous même ?! Impossible. Quand un premier amis vous laisse tomber toutes les veilles de week end ou de sorties prévues pour des raisons bidons : A force, vous l'ignorer. Lui même ne semblant pas se préocuper de ce soudain manque d'interêt à son égard, on ne va pas forcer les choses. Deuzièmement, quand votre meilleur ami est dans une passe conjugale (depuis des années) des plus merdiques, commence à mentir à tout le monde et vous y compris, parce qu'il ne sait pas ce qu'il veut dans son couple. Vous le prenez comment ? Moi, mal. Alors je l'envoi chier. Quand d'autres potes (y compris le meilleur ami de votre meilleur ami que vous venez d'envoyer chier) vous envoie chier également, ou plutôt, vous zappe durant la seule semaine de vacance où il était possible de vous voir, vous faites quoi ? Vous pleurez durant une semaine, en vous occupant le plus possible et en ne pensant surtout pas aux super moments que vous auriez pu passer avec cette bande de potes extraordinaires absolument cons. Vous êtes de nouveau seule. Quand, durant cette semaine, pour vous changer les idées, vous accepter de passer le week end avec un très bon copain que vous connaissez depuis des années et qui est amoureux depuis des années mais vous pensez qu'il a enfin compris que lui et vous, c'est de la pure fiction... Tout va bien. Jusqu'à ce qu'il vous dise "je t'aime" et vous zappe à nouveau de sa vie parce qu'il est tellement... instable (oui oui, instable, c'est vraiment le mot). (Et n'insistez pas, pour une fois que quelqu'un m'aime, je sais, mais physiquement, c'est absolument I.M.P.O.S.S.I.B.L.E., surtout quand passé les 40 ans le monsieur, pourtant fort intelligent, se traîne une mentalité de vie d'un ado de 15 ans).
Mes amies filles ? Et bien, celle que je considère comme ma soeur habite à 4 ou 5h, voir plus, de chez moi. J'ai ici deux copines, une qui est presque ma voisine. On se voyait souvent jusqu'à ce que son ventre grossissant me vexait intérieurement, et passer les soirées en trouble : Dans son couple et moi à part, se mette à me vexer encore plus. Décidant que cela ne m'apportait rien de bon, j'ai arrêté de la voir. Hors son bébé est né il y a quelque jours, et il faudra bien que je me force un peu (j'ai surtout peur de partir de cette rencontre en pleurant comme une madeleine). Une autre copine récente, avec qui je m'entends très bien, on se fait régulièrement des soirées filles, des sorties, mais elle est aussi mariée, 3 enfants, et ses invitations repas ne se passent qu'entre moi, et sa famille. Difficile pour faire des rencontres, n'est-ce pas ?

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